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Mot du doyen académique (octobre 2018)
Une grande partie de la formation à laquelle vous participez cet automne se passe en classe. C’est toujours (ou presque toujours!) passionnant, rassurant et nourrissant d’être assis en face d’un enseignant, expert dans son domaine. Profitez-en! Mais, votre formation dépendra aussi de ce que vous vivez en dehors de la classe : lectures, recherches, échanges entre étudiants/enseignants/aumôniers, activités éducatives (conférences MIDI-VIE, jour de retraite, dessert-causerie, colloques, etc.), temps personnel dans la Parole ou dans la prière, ministères ou services pratiqués en Église ou dans la communauté. En fait, tout cela donnera une raison, un contexte et une inspiration à votre temps en classe. Il est facile ou même commode de diviser sa vie en vases clos (non-communicants) mais cette approche est rarement formatrice. De préférence, vos études en théologie devraient être l’opportunité d’augmenter la cohérence et la convergence des diverses dimensions de votre vie et de mieux comprendre votre appel. Tout que vous êtes et tout ce que vous entreprenez peut et doit se tenir ensemble. Dieu en sera honoré. Vous en serez édifié et préparé à toute bonne œuvre au service de votre prochain. Cette session, pourquoi ne pas voir vos cours non seulement comme des excursions profondes dans un domaine particulier mais aussi, comme des opportunités de découvrir, préciser et développer des nouveaux liens entre divers domaines de connaissance et entre les divers «vases» de votre vie. Ce genre de formation ne se mesure pas toujours par la moyenne cumulative. Souvent, elle se mesure par le fruit que vous portez, les vies que vous influencerez.