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Mot du doyen académique - Pourquoi l’École de théologie évangélique du Québec (ETEQ) ?

Parce que l’Église en a besoin. 

La mission de l’Église en est une de formation d’une nation de disciples (des apprenants) qui non seulement prennent position publiquement pour Christ en demandant le baptême, mais sont en mesure de comprendre et d’obéir en 2017 les enseignements de Jésus. Rien de cela n’est facile. Ce n’était pas le cas à l’ère des premiers disciples et ce n’est pas non plus le cas aujourd’hui. Il faut y travailler intentionnellement et de manière réfléchie. Il faut voir et revoir ce que signifie en 2017 « marcher à la suite de Jésus ». Les mêmes Écritures qu’autrefois nous guident, le même Saint-Esprit nous accompagne, nous instruit et nous rend capables, la même Église du temps des Actes des apôtres nous invite à vivre cette formation en communauté. Pourtant, chaque génération de disciples doit elle-même saisir le flambeau de la formation : poursuivre l’étude des Écritures, réviser et parfois ajuster la compréhension que nous en avons, examiner de près la société qui est la nôtre et le lieu de notre engagement, systématiquement et constamment appeler l’Église à répondre à l’appel que Dieu lance. L’Église est appelée à témoigner avec pertinence et clarté de sa foi en Christ en ce monde. 
 
L’Église locale ne suffit pas à cette tâche. Elle a besoin de rassembler les ressources humaines, théologiques et pastorales, des Églises appartenant à sa tradition pour nourrir sa réflexion et inspirer ses choix et modes de service en ce monde. Une des manières d’y arriver est de fonder des écoles de théologie telles que l’ETEQ. Pour l’ETEQ, cette mise en commun des ressources humaines pour la formation passe par deux familles d’Églises de traditions différentes et d’un corps professoral constitué d’une douzaine de familles d’Églises évangéliques. Une équipe professorale d’enseignants d’une richesse rare : des théologiens solidement formés tout en étant des gens de terrain, d’Église, de mission. Il va sans dire que la diversité évangélique de notre communauté étudiante est encore plus vaste. L’Église envoie à l’école différents serviteurs, qu’ils soient des penseurs ou des gens axés vers l’action. En les mettant dans une même salle de classe, l’Église assure la formation de leaders, femmes et hommes, pour la présente génération. Plus que jamais, une école comme l’ETEQ est essentielle. Elle est un « agitateur » de foi et de culture pour que la seigneurie de Christ donne un sens à la vie présente et éternelle. 

Je vous mets au défi de faire de l’ETEQ le partenaire de votre mission. De donner à l’ETEQ votre meilleur et de lui demander en retour son meilleur. De lui faire de la place dans votre plan de développement d’Église comme elle souhaite vous faire de la place dans sa mission. De la soutenir par vos prières et par vos dons, régulièrement. D’assurer sa santé à tous égards. Mais surtout, de diriger vers elle vos meilleurs jeunes hommes et femmes et d’oser croire que Dieu fera d’eux ses serviteurs et leaders d’aujourd’hui et de demain.

Une nouvelle année académique s’annonce d’ici un mois. Dans la prière, environ 85-90 étudiants se consacreront à étudier, à lire, à discuter, à écrire et à rêver d’une Église encore mieux préparée et plus audacieuse, à Montréal, dans la Ville de Québec et partout dans la province. Pourquoi ne pas choisir d’en soutenir un(e) ou deux cette année, par la prière, par des mots d’encouragement, par un soutien financier à leur égard, en les visitant ici à l’école pendant un cours ? Il n’y a vraiment pas de meilleure façon pour prendre au sérieux le travail de l’École de théologie évangélique du Québec que d’offrir votre appui à ses étudiants. L’Église a besoin de l’ETEQ, l’ETEQ et ses étudiants ont besoin de l’Église.

Jean Martin, Ph. D.