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Mot du doyen académique (juillet 2017)

Je reviens de deux semaines à Terre-Neuve où Elizabeth et moi avons «fréquenté» de près plusieurs immenses icebergs lors de longues excursions sur le haut des falaises et dans de nombreux petits villages de pêche qui décorent les côtes de cette belle province canadienne.  Nous y avons découvert un fil historique francophone important, des gens avec une grande soif de Dieu et des exemples de vie communautaire qui m’ont beaucoup enrichi. L’été est un bon moment pour se refaire une santé physique, spirituelle et mentale, comme c’est aussi une belle saison pour étudier. Ici-bas, un de nos professeurs et un de nos jeunes diplômés nous laissent voir à quoi leur serve l’été 2017! 


Martin Bellerose, professeur à l’ETEQ (Foi et migration : défis ecclésiologiques), et son épouse ont lancé le 17 juin avec l’Égise ACM de Noyan (proche de la frontière américaine) un ministère inédit auprès des ouvriers agricoles temporaires dont la plupart nous viennent du Mexique et du Guatamala.  La mission cristiana El Sembrador invite ces travailleurs souvent déjà croyant à confesser leur foi et à faire connaître Christ dans leur milieu de travail estival.  Les cultes en espagnol ont lieu les samedis à 18h30.


Après avoir complété un Certificat à l’ETEQ, Matthew Riverin, passionné de l’Ancien Testament, a poursuivi à l’université sa passion avec le baccalauréat en histoire et études classiques.  Il a apporté une excellente conférence cet hiver au MIDI- VIE ETEQ et nous invitait à jeter un nouveau regard sur le début de 1 Corinthiens et l’influence possible du théâtre romain/grec dans la pensée de Paul.  Cet ÉTÉ 2017, Matthew se retrouve en Grèce pour participer à un projet archéologique. Il écrit :

« Je vous écris de la Grèce. Je suis sur un chantier archéologique durant 4 semaines, soit celui d’Argilos. Cette antique ville date du 6e siècle avant J.-C. Cette aventure est très intéressante et très difficile, puisqu’il fait une chaleur accablante sur le chantier qui atteint les 40°C à presque tous les jours. De plus, nous devons nous lever à 5 heure du matin pour commencer les fouilles à 6 heure. J’ai le droit à de grosses journées bien remplies. Nous sommes actuellement sur l’Acropole de la Cité. Nous avons une vue remarquable de là-haut. Vous vouliez une photo de moi sur le site… le musée de Thessalonique n’aime pas que les informations sortent au public avant que celui-ci aille regardé les données. Mais enfin, j’ai réussi à trouver une photo de moi au chantier. »

Jean Martin, Doyen académique